Persona 2: Eternal Punishment

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Genre : RPG (tour par tour)
Sortie : 2012
Support : PSP
Groupe : Megami Tensei
Temps approximatif mis pour le finir : 50h

Suite directe de Persona 2: Innocent Sin, cette fois c’est dans la peau de Maya Amano (devenue muette pour l’occasion) que nous allons mener l’enquête sur la malédiction du Joker : si quelqu’un appelle son propre numéro, le Joker tuera la personne désignée. Cette affaire, avec l’aide de son amie Ulala, la mènera à croiser le chemin de Katsuya, un inspecteur et frère de Tatsuya Suou, puis de Baofu, un homme plein de mystères. De fil en aiguille, ils se retrouvent sur la piste de Tatsuya Sudou et son père, le Ministre des Affaires Etrangères Tatsuzou Sudou, qui semblent fort impliqués dans tout ce chaos.

Le jeu n’est pas sorti hors du Japon
Pours et contres

++ L’opening du jeu PSP.
+ Histoire prenante qui arrive à se démarquer de sa préquelle et apporte un vrai point final à Persona 2. J’avais un peu peur au vu de comment se finit le premier et comment débute le deuxième (notion du Joker), mais finalement ça passe crème. Les révélations arrivent toujours à point nommé et le scénario, plus mature, tourne un peu moins autour des rumeurs qui deviennent vraies.
+ Nouveaux personnages, mais des adultes cette fois ! Et ils n’ont rien à envier à leurs prédécesseurs.
Deux petits bémols : Maya qui n’a pas sa langue dans sa poche dans Innocent Sin devient muette. (Et ils auraient pu changer ses vêtements… Je n’aimais pas dans le premier, je n’aime pas toujours pas dans celui-là…) Et le deuxième, c’est agaçant un personnage qui s’apitoie trop sur son sort.
+ La plupart des musiques sont identiques avec quelques nouveautés. Toujours superbes.
+ Graphismes identiques qui me plaisent toujours autant.

+ Le système de combat a été largement amélioré.
C’est toujours du tour par tour, mais la façon de donner les directives est différente. Un peu déroutant au premier abord, c’est finalement efficace, plus besoin d’obligatoirement dire quoi faire à tous les personnages (surtout quand un tour a été interrompu), mais juste à certains et lancer le tour. Il est toujours possible d’arrêter le déroulement en appuyant sur O (heureusement). Et dans l’interface qui donne l’ordre d’action alliés/adversaires, l’emplacement de l’ennemi sélectionné est enfin visible en surbrillance !
Les animations qui prennent du temps sont toujours là, mais il est maintenant possible de les zapper. Et les combats vont beaucoup plus vite… J’ai même trouvé ça un peu trop rapide pour moi (je n’ai pas le temps de voir ce qu’il se passe sur le tour).
+/- Donjons toujours longs et labyrinthiques (surtout les derniers), par contre ils ont revu à la baisse les pièges agaçants.
Grosse frayeur au début, j’ai cru que j’allais devoir refaire tous les donjons du premier dans un ordre différent. Des donjons inédits finissent par voir le jour. Fort heureusement, j’ai failli regretter d’avoir enchainé les deux jeux.

– Pour invoquer des Persona, il faut toujours l’aide de cartes uniquement récupérables auprès des démons. Identique au premier, il faut donc leur parler régulièrement et bien évidemment alimenter la jaune « Eager » au max…
– … Et les dialogues avec les démons sont toujours casse-bonbons. Il y a moins de choix par personne (un seul), mais les duos et trios ne font la même chose selon l’ordre où on sélectionne les personnages. Donc en fait il y a toujours trop de possibilités et c’est long. Et les réponses à leurs questions n’apportent pas toujours le même résultat…

Je suis très contente au final d’avoir enchainé les deux jeux qui sont aussi bons l’un que l’autre. Avoir l’histoire du premier fraichement en tête permet de bien profiter du deuxième (surtout avec une mémoire de poisson rouge comme la mienne). Le gameplay a été grandement amélioré et rend l’enchainement des jeux plus digeste.
Depuis le temps que j’attendais une traduction pour faire entièrement Persona 2 sur PSP, je suis comblée.


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