Sidooh

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Type : Seinen
Nombre de volumes : 25
État : fini
Années de parution française : 2021 – 2023
Années de parution japonaise : 2005 – 2010

Résumé :
Milieu du dix-neuvième siècle au Japon. Une femme meurt emportée par l’épidémie de choléra qui ravage le pays, elle laisse deux jeunes enfants livrés à eux-mêmes : Shotaro, 14 ans et Gentaro, 10 ans. Suivant les dernières recommandations de leur mère, ils savent que pour survivre, ils devront devenir forts car les faibles sont voués à mourir. Ils se mettent alors en quête d’un maître qui leur apprendra à manier le sabre pour devenir comme leur défunt père, un samouraï. Ces innocents orphelins sont loin de s’imaginer combien le monde qui les entoure peut-être sans pitié envers ceux qui ne savent se défendre…

Mon commentaire :
Le récit se déroule dans une période très sombre de l’Histoire japonaise où les massacres ont lieu à tour de bras. Et ce manga retranscrit très bien ce côté. C’est sanglant, les personnages n’ont pas de pitié et pourtant il y a tout de même un peu de douceur dans ce monde de brutes. Les héros et leurs alliés, et même certains ennemis, sont attachants, un peu trop d’ailleurs. Leurs points forts et leurs faiblesses les rendent très humains et c’est avec appréhension qu’on avance dans l’histoire, qui se lit très bien.
Je ne suis pas extrêmement fan des dessins, mais je les trouve tout de même très beaux. Oui, c’est très contradictoire, mais c’est comme ça. Ils ont leur personnalité et sont très reconnaissables, c’est un aspect que j’apprécie.

En résumé, un Seinen historique qui tient en haleine, même si on sait comment ça va finir. D’ailleurs au début, je pensais que c’était purement fictif et finalement pas tant que ça dès que j’ai vu des personnages qui ont existé. Un bon récit, une bonne fin et des bons dessins, que demander de plus ?


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