Saiyuki: Journey West

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Genre : Tactical-RPG
Sortie : 1999
Support : PS
Temps approximatif mis pour le finir : 30h30
Terminé le : 13/09/2023

Il s’agit d’une adaptation du roman chinois Le Voyage en Occident / Le Roi-Singe.
Lady Kannon, une des Gardiennes du Ciel, confie à Sanzo, un jeune bonze, un khakkhara (bâton surmonté d’anneaux métalliques) et l’envoie dans une quête vers l’Ouest, en Inde. Il doit récupérer au passage cinq Gardiens qui ont atterri sur Terre.
En chemin, il rencontrera des compagnons (des monstres) dont le célèbre Roi des singes Son Goku.

Pours et contres

+ Choix du sexe du personnage principal (féminin ou masculin).
+ Histoire très sympathique à suivre avec de bons échanges entre les personnages.
+ J’aime beaucoup à peu près tous les personnages.
+ Leurs animations sont très réussies.
+ Il y a des boutiques d’équipements et d’objets et un forgeron où il peut y avoir des interactions entre nos protagonistes et le commerçant. Mais surtout le dojo pour monter le niveau des personnages et les jobs (emplois) pour pouvoir gagner de l’argent et ainsi équiper comme il se doit nos héros.
+ Le gameplay est très classique. Rien d’original de ce côté-là, mais ça fait très bien le taf.

+ Interactions diverses à réaliser sur la carte (piège à éviter, boutons à actionner, ramasser des coffres, etc.).
+ Je trouve le jeu visuellement joli.
+ Il est possible de zapper les animations des attaques dans les options (toutes ou juste voir la première fois).
+ On peut sauvegarder à peu près quand on veut (y compris pendant les combats).
+ Les personnages ne meurent pas, ils se retirent juste du combat quand leurs points de vie atteignent zéro. Hors héros principal qui provoque un game over.
+ Le jeu est globalement facile si on n’oublie pas de soigner Sanzo sous peine d’un game over…

+/- Les musiques sont plutôt correctes, mais vite oubliables.
+/- Les animations des attaques sont sympathiques, mais bien trop longues.
+/- La transformation en Were (monstre surpuissant) est cool, mais je ne m’en servais pas du tout. Déjà il faut un tour pour se transformer, même s’il fait des dégâts autour de lui, je préférais faire une autre action. Ensuite le personnage ne gagne pas d’expérience sous cette forme…
+/- Les invocations que seul le héros peut utiliser sont très utiles au premier abord. Sauf que je ne m’en servais plus vraiment sur la fin.

– Les quêtes annexes sont très pauvres et uniquement proposées via les jobs. J’en ai fait quelques-unes (je n’ai pas l’impression qu’il y en ait beaucoup), elles se résument à quelques lignes de dialogue et un combat. Rien de mémorable.
– Les personnages recrutés après les six de départ n’interviennent quasiment plus du tout dans l’histoire. Je me suis rappelée leur existence à la toute fin. C’est dommage pour au-moins deux d’entre eux.
– De mon point de vue, deux personnages n’ont rien à faire dans l’équipe.

– Les décors sont parfois très gênants. Dans les zones étroites, c’est difficile de voir ce qu’on fait, surtout que la caméra n’a que quatre choix de position.
Bestiaire des monstres lambdas assez pauvre.
– Je déteste l’opening US. J’ai écouté la musique japonaise, pourquoi l’avoir changée ?!
– Le doublage anglais lors des cinématiques est très bof. Et en plus, il n’y a pas de sous-titre (version US, mais quand même…).

J’aime beaucoup la légende du Roi-Singe (découverte au départ avec Dragon Ball). Donc il est normal que ce jeu m’ait pas mal intrigué quand j’ai découvert son existence (merci Legendra). Et je l’ai trouvé très plaisant à parcourir malgré son gameplay basique. Par contre, n’étant sorti qu’aux États-Unis, il n’est qu’en anglais.
Prochaine étape, lire le roman directement.


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