Myst 1 à 5

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Genre : Point&Click à la première personne
Support : PC


Sortie : 1993 (original), 1999 (Masterpiece, version améliorée, celle que j’ai faite), 2020 (version toute refaite pour le VR) – 2021 (pour les écrans traditionnels)

Nous, appelé dans la série « L’Étranger », débutons direct sur l’île de Myst où il va falloir l’explorer pour comprendre ce qui s’y passe et quoi faire. Très vite nous entrons en contact avec deux personnes qui semblent prisonnières : Sirrus et Achenar. Ces deux frères, fils d’Atrus, font partie d’une famille qui est très importante dans l’histoire de la série Myst.

Je ne sais pas pourquoi, j’ai souvent entendu dire que Myst est un jeu d’énigmes difficile… Après y avoir joué, je trouve qu’il n’en est rien. Il suffit de bien explorer (j’ai tourné en rond un long moment sur un monde), être attentif à tout ce que l’on voit et lit et noter tout ce qui semble pertinent (ou prendre des screens, ça marche aussi). Rager sur certains mécanismes marche aussi (véridique j’ai découvert la solution d’un mécanisme en m’énervant dessus… J’avais un peu la haine après d’y avoir passé autant de temps pour pas grand chose…). Toutes les énigmes sont au final très logiques.
Les graphismes, malgré l’âge du jeu, ont étonnamment bien vieilli. C’était un réel plaisir de parcourir cet univers mystérieux et les personnages, de vrais acteurs filmés et intégrés au jeu, ont leur charme. Les musiques collent très bien à l’ambiance générale et l’histoire est passionnante à découvrir (par contre il ne faut pas avoir peur de la lecture).

Il possède quatre fins (attention à bien sauvegarder avant). Par contre dans cette version il n’y a pas de crédit de fin pour indiquer que c’est fini, c’est un peu déstabilisant.
Niveau difficulté, je trouve que cet opus est le plus simple de la série.


Sortie : 1997

Donc nous reprenons l’histoire là où nous l’avons laissée lors du premier opus. Atrus nous demande d’aller sauver sa femme Catherine des griffes de son père Gehn dans le monde de Riven. C’est d’ailleurs dans cet épisode que le nom du peuple D’ni fait son apparition.

La particularité de ce deuxième opus, c’est que tout se passe dans un seul monde.
La difficulté des énigmes n’est pas plus élevée (de mon point de vue), il faut juste bien ouvrir l’œil et ne pas hésiter à essayer de cliquer un peu partout. Je dis ça parce que je me suis retrouvée bloquée deux fois : la première à cause d’un bouton « invisible »… Et la deuxième à cause d’une porte que je n’ai pas pensé à refermer… De quoi faire perdre du temps, surtout que je savais ce qu’il fallait faire, mais il me manquait des lieux non explorés…
Sinon rien à dire de plus sur les graphismes et musiques, toujours magnifiques même aujourd’hui.

Riven ne fait pas honte à son aîné. Un plaisir à parcourir et découvrir l’univers de ce monde.
Il possède également de multiples fins (je ne sais plus combien par contre).


Sortie : 2001

Nous retrouvons Atrus et Catherine 10 ans plus tard, avec leur fille nouvelle née, vivant sur Tomanha. Atrus veut nous présenter le nouveau monde qu’il a créé (un livre de liaison) pour le peuple de D’ni, mais un voleur débarque d’un autre livre de liaison, s’empare du fameux livre nouvellement créé, met le feu et se sauve par où il est arrivé. Et nous voilà parti à sa poursuite.

Tout comme les deux précédents, il suffit de bien ouvrir les yeux, être attentif à ce que l’on voit, lit et entend et tout devrait bien se passer, je n’ai rien trouvé de très compliqué, chaque monde est logique. Il y a peut-être le monde de la jungle où c’était un peu difficile de se repérer et trouver son chemin (mais en cliquant parfois au hasard…).
Jeu très joli musicalement et graphiquement, comme ses aînés.

Le jeu est en français.

Ce troisième opus possède plusieurs fins dont deux « vraies » (l’une meilleure que l’autre bien évidemment). Il faudra réfléchir un peu pour accéder à l’happy end, la moins bonne étant facile à obtenir.


Sortie : 2004

20 ans après les évènements du premier jeu, Atrus nous appelle à l’aide pour être le juge impartial de ses deux fils encore emprisonnés sur des mondes prisons. Se sont-ils repentis ou non ? Mais des évènements imprévus surviennent dont la disparition de Yeesha, la fille d’Atrus. Et c’est parti pour l’exploration de plusieurs mondes.

Alors c’est un peu mon épisode qui fâche :
– Déjà l’actrice de Yeesha n’est pas convaincante du tout, mais ça à la limite ce n’est pas trop grave, c’est une enfant.
– A un moment, je n’étais pas sûre de savoir ce que je devais faire et où aller. Un peu laissée en roue libre, ce que je n’avais pas ressenti dans les autres Myst.
– Certaines énigmes étaient mal fichues (ou c’est moi qui suis passée complètement à côté, c’est tout à fait possible). En particulier le monde de Sirrus. Et celle de la bibliothèque où j’ai fini par aller voir une soluce, j’avais compris ce qu’il fallait faire, mais je n’y arrivais pas du tout, l’écriture était pour moi illisible.
– Il était très facile de vite tourner en rond dans certains coins (jungle, forêt de pierres). Mais c’est peut-être la faute à mon manque de sens de l’orientation.
C’est dommage parce que l’histoire est toujours aussi bien ainsi que les graphismes et musiques.

Ce jeu est aussi en français.

Ce quatrième opus est bien, mais ces quelques points négatifs m’ont un peu gâché l’expérience.
Et le jeu a trois fins, toutes faciles à obtenir.


Sortie : 2005

Et voici la fin de toute cette histoire.
Plusieurs années se sont écoulées et nous voici de retour pour aider Atrus suite à une de ses lettres. Yeesha nous envoie alors récupérer une tablette qui permet de commander aux Bahros. Et nous voilà reparti à travers les âges avec un personnage, Esher, qui nous guide et nous raconte l’histoire des différents lieux visités.

Déjà j’ai eu un premier choc : au revoir les personnages d’acteurs filmés et bonjour les personnages modélisés entièrement en 3D. Je dois avouer que j’ai trouvé ça très laid… Rien à redire sur le reste des décors, heureusement.
L’histoire se conclut très bien et permet d’en apprendre d’avantage sur les D’ni.
Les énigmes sont finalement très simples, juste le démarrage qui est difficile. Je ne savais pas trop comment manipuler la tablette et quoi chercher. Bon une fois le système compris, c’est vraiment facile et j’ai fini par torcher le jeu.

Une petite explication :
Il faut dessiner un symbole et poser la tablette parterre. Un Bahro viendra la récupérer et exécuter le symbole dessus. Il faut savoir qu’il y a plusieurs piédestaux avec chacun un symbole. Et une fois ce symbole enregistré sur la tablette (et la tablette mise sur ce nouveau piédestal) il sera possible de se téléporter entre ces piédestaux.

Par rapport aux précédents, les personnages ne sont pas beaux…

Celui-ci n’échappe pas à la règle et a plusieurs fins dont une seule bonne (et fin définitive).
J’ai quand même le sentiment qu’il aurait fallu que je fasse les Chroniques d’Uru avant…


J’ai enfin fait tous les Myst principaux, il ne me manque que les Chroniques d’Uru et je serai enfin fixée s’il faut le faire avant le cinquième épisode ou non (ce n’est pas très clair).
Il faudra également que je lise les romans, il semble contenir pas mal d’informations sur l’histoire. Juste avec les jeux, j’ai eu du mal à comprendre tout cet univers.


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