Type : Manhua (Taïwan)
One-shot
Année de parution française : 2022
Année de parution taïwanaise: 2020
Lin Chu-Sheng a arrêté l’université et quitté le domicile familial pour chercher sa voie et réaliser ses rêves. Elle commence donc par travailler dans une petite entreprise de pompes funèbres, pensant naïvement que ça serait un job « facile », afin d’être autonome. Complètement débutante dans le domaine, elle doit maintenant faire face aux cadavres et aux proches endeuillés des victimes.
D’abord attirée par la très belle couverture puis intriguée par le titre « Funeral Concerto », je m’empare du volume pour lire le résumé. Intéressée, je décide de l’acheter, conseillé au passage par ma libraire, d’autant plus que c’est un one-shot.
Et bien ce fut intéressant. Ce n’est pas tous les jours que le métier des pompes funèbres est au centre d’une histoire. Et c’est plutôt bien documenté même si la courte histoire ne permet pas de rentrer plus que ça dans le vif du sujet. Bon par contre c’est le point de vue en Taïwan, je ne suis pas sûre que certains rites soient effectués en France (ou alors c’est par quelqu’un fan hardcore des coutumes asiatiques). Mais le fait de devoir travailler avec des gens endeuillés reste commun peu importe le pays. Et c’est là-dessus que j’ai apprécié ce manhua, notre héroïne avec sa naïveté et ses bons sentiments met bien les pieds dans le plat.
Toutes sortes de cas sont abordées, allant du suicidé à la maladie incurable et voir la réaction des proches a un impact sur Lin qui évolue au fil de ses expériences dans ce métier.
Pour ce qui est de l’aspect graphique, ça fait son taf, c’est assez commun à ce que j’ai pu déjà voir. Mais j’aime bien.
Ca peut être une lecture délicate si vous êtes sensibles au sujet de la mort. Mais je trouve que c’est un one-shot très sympa et très plaisant à lire. J’ai été très contente d’être tombée dessus par hasard.
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