Shinkirari – Derrière le rideau, la liberté

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Type : Seinen
Nombre de volumes : One-shot
État : fini
Année de parution française : 2024
Années de parution japonaise : 1981 – 1984

Résumé :
Je sais tout de mon mari. Je connais la taille de ses caleçons, ses plats préférés, ses manies quand il est agacé, les actrices qui lui plaisent… Est-ce qu’il me comprend ? Que sait-il de moi, sinon que je suis sa femme ?

Mon commentaire :
Un manga des années 80 qui suit une mère de famille japonaise littéralement confinée au foyer à s’occuper de la maison et des enfants (j’ose espérer que ça a évolué depuis, ce n’est pas la joie…). Et le mari n’a aucune considération pour tout le travail qu’elle accomplit au quotidien. Malgré les dessins assez simplistes, voire parfois pas très beaux, la BD réussit à transmettre le message de ras le bol de cette femme et elle le fait joliment. Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire à certaines situations. Ça se lit très bien malgré quelques difficultés à différencier certains personnages secondaires, l’histoire est intéressante.

Un one-shot plaisant à lire qui permet de connaitre les situations familiales japonaises dans les années 80. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’attacher à cette femme forte à sa manière. Une bonne œuvre.


2 réponses

  1. Avatar de Irène Dupuis

    Salut ! Merci pour cet article sur « Shinkirari ». J’adore comment tu as décrit le contraste entre la réalité de l’héroïne et son besoin de liberté. Ça rappelle combien les rôles ont changé depuis. Le manga aborde de belles problématiques féminines, même si je suis d’accord sur le fait que certains dessins pourraient être meilleurs.

    En parlant de changements, penses-tu que ce genre d’histoire serait recevable de nos jours ? Est-ce que le public actuel pourrait s’y identifier ou voir les améliorations depuis les années 80 ?

    Encore merci pour cet aperçu intéressant, ça donne envie de découvrir ou redécouvrir cette œuvre !

    1. Avatar de Yaone

      Bonjour !
      Merci pour ton commentaire ! 😄

      Pour répondre à ta question, je pense que oui et surtout j’espère que oui. Rien que pour se rappeler comment c’était il n’y a pas si longtemps que ça (il y a presque 60 ans, en France, les femmes n’avaient pas le droit de travailler sans le consentement de leur mari, ce n’est pas si vieux). Et pouvoir voir tout le chemin parcouru jusqu’à aujourd’hui. Pour moi, c’est important de ne pas oublier le passé pour voir que tout n’est pas forcément acquis.

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