Radium Girls

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One-shot
Année de parution : 2020

Résumé :
New Jersey, 1918. Edna Bolz entre comme ouvrière à l’United State Radium Corporation, une usine qui fournit l’armée en montres. Aux côtés de Katherine, Mollie, Albina, Quinta et les autres, elle va apprendre le métier qui consiste à peindre des cadrans à l’aide de la peinture Undark (une substance luminescente très précieuse et très chère) à un rythme constant. Mais bien que la charge de travail soit soutenue, l’ambiance à l’usine est assez bonne. Les filles s’entendent bien et sortent même ensemble le soir. Elles se surnomment les « Ghost Girls » : par jeu, elles se peignent les ongles, les dents ou le visage afin d’éblouir (littéralement) les autres une fois la nuit tombée. Mais elles ignorent que, derrière ses propriétés étonnantes, le Radium, cette substance qu’elles manipulent toute la journée et avec laquelle elles jouent, est en réalité mortelle. Et alors que certaines d’entre elles commencent à souffrir d’anémie, de fractures voire de tumeur, des voix s’élèvent pour comprendre. D’autres, pour étouffer l’affaire…

Mon commentaire :
Un fait réel sur des femmes empoisonnées au Radium à leur insu, bizarrement je ne suis pas choquée que leurs employeurs aient essayé d’étouffer l’affaire (lamentable, mais tellement commun…). C’est vraiment horrible et la BD raconte bien cette histoire, le désespoir de ces femmes se ressent tout en restant léger (ce n’est pas beau à voir l’empoisonnement au Radium). En plus les dessins sont très particuliers avec une colorisation au crayon de couleur, j’adore !
Je trouve que c’est bien de parler de ce genre de cas qui ont fait bouger les lois du travail et dans ce format, ça passe parfaitement. Des gens ont souffert et se sont battus pour que les choses changent et il ne faut pas les oublier. Il y a en plus un interview de l’autrice à la fin très intéressant.

Eva Rojas est une psychiatre qui doit passer des séances avec le Dr Llull pour pouvoir récupérer sa licence. Elle lui raconte alors sa semaine passée...

Un fait bien retranscrit par cette BD qui est très jolie soit dit en passant. J’avoue que je ne connaissais pas cet épisode de l’Histoire américaine, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre. En plus, c’est fait au crayon de couleur, j’ai toujours eu un faible pour ce genre de colorisation. En bref, très bonne BD.


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