Lorsque nous vivions ensemble

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Type : Seinen
Nombre de volumes : 3
État : fini
Année de parution française : 2009
Années de parution japonaise : 1972 – 1973

Résumé :
Nous sommes à Tokyo, au début de la libération des moeurs des années 70, Kyôko (21 ans) et Jirô (23 ans) vivent en couple bien que non mariés. Elle est graphiste dans une agence de pub, lui, est illustrateur débutant. Chaque chapitre nous fait découvrir un fragment de leur quotidien avec leurs voisins, leurs amis, leurs collègues de travail, mais aussi leurs sentiments parfois contrastés.

Mon commentaire :
Je ne dois pas avoir la fibre poétique ou artistique ou il doit me manquer du contexte historique (les trois à la fois probablement), j’avoue ne pas avoir saisi la grandeur de cette œuvre. Je me suis juste demandée tout du long pourquoi ils restaient ensemble s’ils en souffraient et me suis dit que l’amour peut rendre bien aveugle.
Au début, j’ai eu l’impression que c’était juste une suite de journées sans vraiment de rapport les unes aux autres, mais au bout d’un moment, j’ai vu une sorte de fil rouge. Mais c’était un peu vague, je n’ai au final pas compris les motivations des protagonistes. Pourquoi s’acharner alors que rien ne va ? Ça parle d’amour, mais j’ai eu du mal à voir leur relation comme amoureuse. Juste un Jirô égoïste que j’avais envie de baffer et une pauvre Kyôko qui se fait du mal à en perdre la tête. J’ai eu l’impression qu’ils se voilaient la face ou essayaient de se persuader… Je n’ai pas eu le sentiment qu’ils se parlaient vraiment.
Après le manga est très bien dessiné et la lecture est très fluide. Tout est bien agencé pour faire comprendre certains messages. Mais je ne dois pas y être très réceptive.

Je pense être dans la catégorie « bon public », mais là je dois avouer que le succès de cette œuvre me dépasse un peu. Je comprends les points de vue qui l’encensent et j’y adhère sans problème, mais je ne le ressens pas. Ma tête était trop pleine de questions vis à vis des héros. Tant pis. C’était pas mal quand même, ce manga dépeint la vie à cette époque, côté que j’ai bien aimé.


Une réponse

  1. Avatar de Benone
    Benone

    Je me rappelle l’avoir déjà loué à la bibliothèque il y a quelques années.
    Il me semble avoir trouvé l’évolution de l’histoire de plus en plus triste, déprimante, en se mettant à la place des personnages.

    Dans les us et coutumes japonaises, aujourd’hui encore, je crois, un couple non marié, ça passait très mal. Dans cette bd, on voit les préjugés auxquels les personnages font face. Mais oui, je me rappelle aussi de cet acharnement à rester ensemble. C’est peut-être quelque chose qui nous échappe à nous, occidentaux?
    Je suis d’accord aussi que Jiro faisait vraiment des trucs stupides.

    eh bien.
    merci de cette critique de bd!

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