One-shot
Année de parution : 2021
1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah.
La population blanche locale voit immédiatement cette « exception » comme une menace. Même si l’esclavage n’est plus pratiqué dans la plupart des États du Nord, l’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner. Un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l’école si la jeune Sarah reste admise.
Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des États-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage.
Une BD historique qui zoome sur la première (ou au moins l’une d’elles) école pour femmes afro-américaines. Elle retranscrit assez bien la difficile intégration de ces personnes au sein de la société américaine dominée par les blancs.
Je n’étais pas forcément très fan de l’aspect graphique, mais je l’ai assez vite oublié (et l’ai même apprécié finalement), le récit étant passionnant à lire. En plus, il y a des petites biographies des personnes qui sont intervenues dans cette partie de l’Histoire à la fin du volume.
J’avoue, je ne suis pas très calée en Histoire. Et j’aime d’autant plus ce genre de BD qui me permet d’apprendre ces petits pas qui ont permis de bousculer les mœurs. Il faut savoir aussi que cette école est devenue un monument historique national : le Prudence Crandall Museum.
C’est une bonne BD historique plaisante à lire. Jolie, c’est bien raconté, je recommande sans problème. Enfin si vous n’êtes pas allergique à l’Histoire bien entendu.
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